Iván Thays
Houellebecq ¿el flop del año francés?
Vía el blog The Literary Saloon me entero de este artículo de L`Express donde un grupo de críticos literarios escogen el Top, el Flop y el resumen del año. Las respuestas son polémicas. En especial las de André Clavel y Jerome Dupuis.
Clavel destaca a Coetzee, se lamenta por Easton Ellis (y por la mayoría de editados norteamericanos) y destaca sorpresas como la maravillosa Claire Keegan (editada en castellano por Eterna Cadencia):
Top: L?été de la vie (Seuil), de J.M. Coetzee, un autoportrait magistral où, comme Houellebecq dans La carte et le territoire, le Nobel 2003 imagine sa propre mort, mais de façon autrement plus inventive et plus ludique que notre Goncourt 1010.
Flop: Suite(s) impériale(s), de Bret Easton Ellis, chez Laffont, un polar-nanar raté, plein de tics, d?esbroufe gratuite, d?auto-parodie, et sans intrigue véritablement construite.
En résumé: Quatre ténors américains m?auront déçu. Non seulement Ellis mais Paul Auster (Invisible chez Actes Sud, roman sans âme sur une trame inutilement labyrinthique), Thomas Pynchon, enlisé dans un remake sixties surchargé (Vice caché au Seuil) et aussi Don DeLillo, dont le Point Oméga (Actes Sud), une pseudo-réflexion sur la guerre, tourne en rond et assomme. Un cinquième larron, Jim Harrison, n?était pas non plus au mieux de sa forme dans ses Jeux de la nuit(Flammarion).
Les vraies surprises sont venues d?inconnus, l?américain-vietnamien Nam Le (Le Bateau Albin Michel), l?Islandaise Audur Ava Olafsdotir (Rosa Candida chez Zulma) ou l?Irlandaise Claire Keegan (L?Antarctique chez Wespieser), sans parler de Sofi Oksanen (Purge, Stock), très prometteuse.
Por su parte, Jerome Dupuis (igual que Emmanuel Hecht) lamenta la mediocridad del Goncourt de Houellebecq:
Top: Le regard délavé et envoûtant d?Arthur Rimbaud, à Aden, en 1880, sur la fameuse photographie retrouvée par deux libraires parisiens.
Flop: L?attribution, seize ans après la parution de son premier (et meilleur) roman, Extension du domaine de la lutte, douze ans après avoir raté Les particules élémentaires et neuf ans après n?avoir pas couronné Plateforme, du prix Goncourt à Michel Houellebecq, pour son médiocre La carte et le territoire.